Boxon foutraque bordélique, nécessairement superfétatoire.
Je suis dourak
Je suis foutraque
J'écris smerdiaque
Je rime en vrac
Je bois cognac
Ça me détraque
Je suis dourak
Je suis foutraque
Ni dieu ni mac
Ne me cornaque
Je vais je vaque
À mon micmac
Je suis dourak
Para la lucha labrador teckel tequila gibberish clusterfuck autostrade.
Foutraquisation.
Foutraqueries.
Foutraquisme.
Foutraquiste.
Foutraquisant.
Sur le petit bateau-mouche,
Les bourgeois sont entassés,
Avec les enfants qu’on mouche,
Qu’on ne mouche pas assez.
Combien qu’autour d’eux la Seine
Regorge de chiens crevés,
Ils jugent la brise saine
Dans les Billancourts rêvés.
Et mesdames leurs épouses,
Plus laides que des empouses,
Affirment qu’il fait grand chaud
Et s’épaulent sans entraves
À des Japonais — très graves
Dans leurs complets de Godchau.
A Benoît XVI.
On dit qu'ils sont partis vers les pays lointains ;
Qu'au sud, où souffleraient les brises alizées,
Mirant dans les lagons leurs pales sublimées,
Au bord des golfes clairs, ils tournent, souverains.
On conte aussi parfois que, dans les souterrains,
On vend sous le manteau leurs pièces détachées ;
Qu'après avoir craché les fatales fumées,
Ils ont grincé longtemps des râles surhumains.
On dit qu'ils ont donné la chasse aux éoliennes,
On croit que les Borées jalouses les retiennent,
Quelques imprécateurs les traitent de salauds.
Moi, vieillard abruti par trop de canicules,
Je guette l'horizon, je lèche mes pustules.
Je ne sais qui a tort, qui a raison. J'ai chaud.
Inter Socraticos notissima fossa cinœdos.
Juvénal.
Après avoir morné tant de robustes piques,
— Heureux vaincu de ce combat qui lui fut cher —
Et poussé dans le plus intime de sa chair
« Les dragons chevelus, les grenadiers épiques, »
Ma tante Jean Lorrain adhère au boniment
Coppéen, par qui va fleurir la Paix aimée,
Sans nul autre désir que prouver à l’Armée
Son amour, en détail et collectivement.
Palpitant des viols subis avec ivresse,
Il imbibe les régiments de sa caresse,
Donne aux tringlots des noms de princes fabuleux.
Son cœur est grand ouvert à leurs jeux délétères,
Patriote comme chausson ! — Les cordons bleus
Et les vieilles putains aiment les militaires.
Oui, pour le moins, laissez-moi, jeune Ismène,
Pleurer tout bas ; si jamais, inhumaine,
J'osais vous peindre avec de vrais accents
Le feu caché qu'en mes veines je sens,
Vous gémiriez, cruelle, de ma peine.
Par ce récit, l'aventure est certaine,
Je changerais en amour votre haine,
Votre froideur en désirs bien pressants,
Oui, pour le moins.
Échevelée alors, ma blonde reine,
Vos bras de lys me feraient une chaîne,
Et les baisers des baisers renaissants
M'enivreraient de leurs charmes puissants ;
Vous veilleriez avec moi la nuit pleine,
Oui, pour le moins.